Tant de choses relèvent du surnaturel depuis ton départ.
Des « témoignages » qui me surprennent sans m’apeurer et dont je ne peux en aucun cas me résoudre à penser qu’ils ne puissent venir de Toi.
Je me suis réveillée un matin avec les pensées toujours si omniprésentes de toi. Avec cette impression depuis le 5 février d'avoir désormais 2 cerveaux.
Un, qui m'accompagne dans ma vie de tous les jours, socialement, professionnellement, et le second qui n'est constitué que d'images de toi, imprimé de tout ce qui est TOI, marqué indélébilement au fer rouge de ta présence, de ta vie, de ton âme....
Je pleurais encore et toujours de ton absence, du manque, de cette injustice...qui me met souvent dans un état de prostration, d'incompréhension...
Je pensais à tout cela ce matin là...lorsqu’à un moment donné, j'entends un cliquetis dans la cuisine, comme un très léger bruit de verre brisé.
Je n'y prête qu'une attention très furtive...mais quelques minutes plus tard, un autre bruit de verre brisé m'interpelle...
Je vais dans la cuisine, et dans l'évier se trouve un verre à pied "droit comme un I" sectionné au niveau de sa base....
Symboliquement "le corps du pied sectionné du pied lui-même"....
Amputé de sa partie inférieure...de ses jambes.
Je sais que c'est le « message » que tu m'envoies mon tout petit...pour me rappeler l'état ultime de ton corps...
………………..
Quelques semaines après ton départ, j’ai pris notre petit Aurélien le temps d’un week end.
Merveilleux jours jalousement isolés avec lui. Il a commencé à trouver ses repères à la maison. Il est rigolo, taquin et espiègle.
Il te ressemble tant, même dans cette générosité et cet immense coeur qui te caractérisaient.
Dans la nuit, je me suis réveillée, comme à mon habitude, depuis ton départ, vers 2h30 du matin. Aurélien dormait près de moi dans son petit lit, et je peux donner maintenant un sens à l'expression « Le regarder dormir ».
J'ai passé ma nuit, à l'admirer, et à lui trouver des tas d’expressions similaires aux tiennes, lorsque tu étais un petit enfant. Jusqu'à cette façon de sucer ses doigts pendant le sommeil.
Tout comme toi, alors que je n'avais jamais vu cela chez un enfant.
Tu ne suçais pas ton pouce ! Non, toi, c'était carrément l'index, le majeur et l'auriculaire que tu enfournais...Aurélien fait exactement comme toi.
Dans la journée, j'ai allumé les rituelles petites bougies devant tes photos, avec ton enfant dans mes bras. Je lui ai donné une des photos, et il t'a embrassé en disant « A papa, A papa ».
A cet instant, je ne sais pour quelles raisons mon regard s’est posé sur le bouquet de jonquilles qui orne ton mausolée.
Une de ses magnifiques fleurs jaunes s’est brusquement tournée vers nous, mais pour se faire il aurait fallu qu’une main humaine la prenne et la dirige.
J’ai été profondément troublée, mais en aucun cas, effrayée. Ce geste ne pouvait venir QUE DE TOI.
J’en suis absolument et viscéralement convaincue, dussé-je passer pour une « illuminée ».
……………………
D’autres « messages » me parviennent, et je sais que tu t’amuses là haut, tout la haut, à me faire quelques blagues.
Des « témoignages » qui me surprennent sans m’apeurer et dont je ne peux en aucun cas me résoudre à penser qu’ils ne puissent venir de Toi.
Je me suis réveillée un matin avec les pensées toujours si omniprésentes de toi. Avec cette impression depuis le 5 février d'avoir désormais 2 cerveaux.
Un, qui m'accompagne dans ma vie de tous les jours, socialement, professionnellement, et le second qui n'est constitué que d'images de toi, imprimé de tout ce qui est TOI, marqué indélébilement au fer rouge de ta présence, de ta vie, de ton âme....
Je pleurais encore et toujours de ton absence, du manque, de cette injustice...qui me met souvent dans un état de prostration, d'incompréhension...
Je pensais à tout cela ce matin là...lorsqu’à un moment donné, j'entends un cliquetis dans la cuisine, comme un très léger bruit de verre brisé.
Je n'y prête qu'une attention très furtive...mais quelques minutes plus tard, un autre bruit de verre brisé m'interpelle...
Je vais dans la cuisine, et dans l'évier se trouve un verre à pied "droit comme un I" sectionné au niveau de sa base....
Symboliquement "le corps du pied sectionné du pied lui-même"....
Amputé de sa partie inférieure...de ses jambes.
Je sais que c'est le « message » que tu m'envoies mon tout petit...pour me rappeler l'état ultime de ton corps...
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Quelques semaines après ton départ, j’ai pris notre petit Aurélien le temps d’un week end.
Merveilleux jours jalousement isolés avec lui. Il a commencé à trouver ses repères à la maison. Il est rigolo, taquin et espiègle.
Il te ressemble tant, même dans cette générosité et cet immense coeur qui te caractérisaient.
Dans la nuit, je me suis réveillée, comme à mon habitude, depuis ton départ, vers 2h30 du matin. Aurélien dormait près de moi dans son petit lit, et je peux donner maintenant un sens à l'expression « Le regarder dormir ».
J'ai passé ma nuit, à l'admirer, et à lui trouver des tas d’expressions similaires aux tiennes, lorsque tu étais un petit enfant. Jusqu'à cette façon de sucer ses doigts pendant le sommeil.
Tout comme toi, alors que je n'avais jamais vu cela chez un enfant.
Tu ne suçais pas ton pouce ! Non, toi, c'était carrément l'index, le majeur et l'auriculaire que tu enfournais...Aurélien fait exactement comme toi.
Dans la journée, j'ai allumé les rituelles petites bougies devant tes photos, avec ton enfant dans mes bras. Je lui ai donné une des photos, et il t'a embrassé en disant « A papa, A papa ».
A cet instant, je ne sais pour quelles raisons mon regard s’est posé sur le bouquet de jonquilles qui orne ton mausolée.
Une de ses magnifiques fleurs jaunes s’est brusquement tournée vers nous, mais pour se faire il aurait fallu qu’une main humaine la prenne et la dirige.
J’ai été profondément troublée, mais en aucun cas, effrayée. Ce geste ne pouvait venir QUE DE TOI.
J’en suis absolument et viscéralement convaincue, dussé-je passer pour une « illuminée ».
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D’autres « messages » me parviennent, et je sais que tu t’amuses là haut, tout la haut, à me faire quelques blagues.